jeudi 30 octobre 2014

La création du Moyen Kongo comme un pays en 1904:

Le royaume Gondi sous occupation française a été baptisé plusieurs fois:
- le traité de Brazza avec Makoko donne naissance au Kongo intérieur le 10 Septembre 1880;
- lors du déroulement de la Conférence de Berlin du 15 Novembre 1884 au 26 Février 1885 : une Conférence de Berlin bis organisée au Quai d'Orsay par Jules Ferry donne naissance à la colonie française du Gabon Kongo capitale Libreville le 5 Février 1885, tandis que dans les coulisses de Berlin le Portugal a réussi à décrocher le Kabinda portugais le 14 Février 1885 et plus tard toujours à Paris la France crée la colonie française du Kongo français le 26 Février 1885; alors les quatorze nations présentes à la Conférence reconnaissaient :l'Etat indépendant du roi Léopold II, dont le royaume Gondi capitale Djaka faisait partie;
- le 26 Janvier 1886 le royaume Gondi est baptisé: la France en Afrique;
- le 27 Avril 1886 Brazza est nommé Commissaire général du gouvernement de la république française pour le Kongo français qui comprend: le Gabon, le Kongo, l'Oubangui Chari et le Tchad;
- le 15 Janvier 1898, Brazza est remplacé par Henri De Lamothe qui publie le Décret du 28 Mars 1899, relatif au régime de la propriété foncière au Kongo français qui stipule:
article 1: les immeubles appartenant dans le Kongo français à des Européens et descendants d'Européens ou à des indigènes naturalisés français seront seuls soumis aux dispositions du présent décret.
2. Les biens appartenant aux indigènes sont régis par les coutumes et usages locaux pour tout ce qui concerne leur acquisition, leur conservation et leur transmission......
Grâce à ce Décret du 28 Mars 1899 la France cède à des compagnies concessionnaires, qui versent un impôt à l'Administration française. Ces compagnies exploitent l'ivoire, le caoutchouc, le bois précieux, les mines et le pétrole. Elles reçoivent pour trente ans, d'immenses domaines variant entre 200.000 et 14 millions d'hectares. Les dites compagnies concessionnaires doivent verser 15% de leurs bénéfices comme impôt à l'Administration française.
- en 1901: Henri De Lamothe est remplacé par Albert Grodet, toujours à la fonction de Commissaire général de la république française pour le Kongo français capitale Libreville;
- en 1903: Emile Gentil devient Commissaire du gouvernement de la république française pour le Kongo français capitale Libreville. Le 29 Décembre 1903, il publie un Décret déterminant les limites Territoriales qui séparent le Kongo, le Gabon, l'Oubangui Chari et le Tchad.
Sous l'administration d'Emile Gentil, publication des " Notes sur la Sangha" dont voici l'extrait:
Nous avons le choix entre deux systèmes:
L'Assimilation et le Protectorat
L'Assimilation, c'est l'application immédiate d'un corps de codes et de règlements qui ont été faits pour une autre race, un autre pays, un autre climat, d'autres mœurs et une autre période d'évolution sociale. Elle impliquerait de folles dépenses et aurait probablement pour résultat final...la destruction complète des races indigènes.
Le Protectorat, c'est l'acceptation de ce qui a existé et sa lente transformation par notre contact, notre exemple et nos conseils dans le sens qui nous est indiqué par notre propre histoire vers l'état social auquel nous tendons nous mêmes...
En résumé, nous trouvons dans la Sangha, comme dans le reste du Kongo, en présence des populations qui en sont encore aux premières étapes de l'évolution, la bestialité, la sauvagerie et la barbarie. Des premiers, il n'y a pas à se préoccuper: leur nombre est infime et le métissage les fera disparaître en faisant entrer dans les peuplades plus avancées ceux d'entre eux qui ont quelque aptitude à la vie sociale. Les troisièmes, les barbares sont l'échelon intermédiaire entre les sauvages et nous mêmes.
Nous devrons donc partout où il existe un rudiment d'autorité, la conserver précieusement et nous en servir pour établir de petits Etats s'étendant à deux ou trois jours de marche de leurs capitales et comportant au plus, 30 ou 40.000 habitants. Lorsque ces Etats n'existeront pas nous devrons faire tous nos efforts pour les créer sous l'autorité de chefs choisis soit parmi nos serviteurs les plus intelligents, soit parmi les familles royales des Etats déjà existant......"
L'Affaire Toqué-Gaud:
Le 14 Juillet 1903, à Mbirou, à DJAKA dans le royaume Gondi, un administrateur de l'occupation française du territoire Gondi, Georges Toqué, et un commis des affaires indigènes, Fernand Gaud, décident de faire exécuter DJAKA ancien guide, en lui introduisant dans l'anus une cartouche de dynamite pour fêter le 14 Juillet 1903, fête nationale française. Au procès, les accusés rappellent qu'ils ont déclaré avant cette action épouvantables: "ça l'air idiot; mais ça médusera les indigènes. Si après ça ils ne se tiennent pas tranquilles ! ". Gaud dira à son procès qu'il voulait faire constater autour de lui l'étrangeté de cette mort:" Ni trace de coup de fusil, ni trace de coup de sagaie: c'est par une sorte de miracle qu'est mort celui qui n'avait pas voulu faire amitié avec le Blanc" (propos rapportés par Félicien Challaye, qui accompagna Brazza dans sa mission d'inspection). Ils sont condamnés à des peines légères (à cinq ans de réclusion), mais le scandale est tel qu'il conduit au lancement d'une enquête administrative, enquête dont sera chargé Brazza, et qui sera à l'origine de son dernier voyage au GONDI.
En 1904: Brazzaville, ville fantôme devient capitale Kongo français et dépendance couvrant: le Gabon et une partie de l'Oubangui Chari. Cette capitale vient d'être transférée de Libreville à Brazzaville par Mr Emile Gentil et qui crée en même temps le Moyen Kongo et gouvernera jusqu'en 1908.

mercredi 29 octobre 2014

Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO

I- Le Kongo Français capitale Libreville :
A- Pierre Savorgnan de Brazza 1886 - 1898
Nous avons dit plus haut que le Kongo Français né à la Conférence de Berlin bis tenue au Quai d'Orsay et présidée par Jules Ferry avait donné naissance à la colonie française du Gabon Kongo(Gondi) capitale Libreville, le 5 Février 1885 et à la colonie française du Kongo français le 26 Février 1885: regroupant le Gabon, le kongo(Gondi), l'Oubangui Chari et le Tchad.(Ici le Kongo regroupe:Gabon-Gondi-Oubangui Chari-Tchad)
Le 27 Avril 1886: Monsieur Pierre Savorgnan de Brazza est nommé: "Commissaire général du gouvernement de la république française" dans le "Kongo Français" capitale Libreville.
Sous l'administration de Brazza, son ami Noël Ballay est nommé Lieutenant gouverneur en poste à Libreville et de Chavannes est nommé Résident à Brazzaville(en aval de Kinshasa) car Brazzaville est une ville fantôme.
L'armée française d'occupation est à DJAKA ainsi que les Auxiliaires de l'occupation(mili-
ciens et tirailleurs). Non que l'Administration civile, faute de moyens et parfois de compétence, ne fût exempte des mêmes errements. Au contraires, sommée de trouver de l'argent et d'exécuter les ordres en matière d'extermination du peuple Gondi, d'impôt de capitation,de portage, de prestations et de cultures obligatoires, elle suppléa à l'absence de personnel et de" politique indigène" cohérente par le recours aux tirailleurs sénégalais et à la milice locale des "gardes régionaux" utilisés comme agents de surveillance et de renseignements et trop souvent lâchés sur le pays Gondi sans contrôle suffisant.
La fondation du corps remontait à 1897: 630 hommes, dirigés par une quinzaine d'Européens français en particulier(un officier et quatorze inspecteurs et gardes principaux) devaient assurer le service d'ordre et l'escorte des missions diridées sur l'intérieur. Le recrutement se faisait par engagements volontaires. Les tacticiens de l'occupation, partisans d'assurer l'ordre à l'aide de troupes étrangères au pays.Les premiers miliciens furent recrutés au Sénégal. L'idée d'un recrutement local fut reprise, faute de candidats, malgré la prime de rengagement. Sénégalais, Soudanais ou Dahoméens, qui avaient seuls jusqu'alors"supporté toutes les réquisitions de troupes pour Madagascar et pour le Gondi", répugnaient, en effet, à prolonger la durée de leur séjour sur le territoire Gondi,pour les crimes.
L'expérience visa d'abord les Bakongo, acceptés comme auxiliaires à 10 frs par mois (plus une ration de manioc, sel et piment) La mesure fut étendue l'année suivante à l'ensemble des occupations françaises(Tchad et l'Oubangui Chari). Bientôt en effet, les miliciens recrutés de préférence parmi "les races guerrières"-Yakoma, Bondjo, Baya et Bangala, puis à partir de la guerre contre les Allemands,les Tchadiens.
A Brazzaville, le résident De Chavannes reçoit Mgr Carrie qui a manifesté l'intention formelle de demander une importante concession de terrain à Brazzaville pour y installer une Mission modèle. Et en même temps que la maison Daumas-Béraud, une maison hollandaise, la "Neu-Afrikaansche-Handels-Vennotschap" (en abrégé:N.A.H.V.), vient de procéder à un début d'établissement à Brazzaville.
Ces installations provisoires sur des terres domaniales Gondi ont fait songer à De Chavannes, à un Arrêté du 20 Novembre 1864, concernant les ventes et concessions des terres domaniales du Gabon qui a été publié à l'époque dans cette colonie française,voilà pourquoi il va étendre l'application aux nouveaux territoires occupés du Kongo français. Ainsi il publiera dès le 1er Juillet 1887, afin de pouvoir procéder régulièrement aux concessions qui seront demandées.
Le 8 Août 1887, sur une demande en forme voulue, de Chavannes sous réserve de l'approbation du chef-lieu, accordé à la maison Daumas-Béraud une concession de terrain de 3 hectares 18 ares 78 centiares, située sur le ruisseau de M'Fà, près de son confluent avec le fleuve Kongo;Libreville en est informé.
Le 15 Septembre 1887, une lettre du gérant en chef de la firme hollandaise N.A.V.H. lui demandait à transformer en concession définitive l'autorisation d'installation provisoire qu'elle avait reçue. La demande était formulée en la forme exigée par les arrêtés et, le 16 Septembre 1887, il accordait, sous réserve de l'approbation du chef-lieu, la concession d'un terrain sis sur la rive droite du fleuve Kongo, à hauteur du confluent des deux grands bras du Stanley-Pool, d'une contenance totale de 8 hectares. Ce terrain comporte un développement de 200 mètres en bordure de rive, sur 400 mètres en profondeur. La demande a été faite à double fin:commerce et élevage.
Mgr Carrie, accompagné du R.P.Augouard est revenu de son voyage dans le Haut fleuve jusqu'à l'Oubangui; il a réitéré sa demande verbale d'une concession à accorder à la mission catholique à Brazzaville. De Chavannes lui a fait visiter l'emplacement dont, pendant son absence, il avait fait le choix pour lui donner satisfaction et il l'a, en principe, accepté. C'est un terrain prenant naissance assez près du fleuve Kongo; il longe le ruisseau de M'Fà et s'élève sensiblement pour aller s'unir au plateau de la plaine de Mpila. Contenance totale: 100 à 120 hectares.
Voici le témoignage des lettres que Brazza a adressées au Sous-Secrétaire d'Etat aux Colonies, Mr Eugène Etienne ,Bania le 24 Janvier 1892 et au ministre des Colonies, Mr André Lebon, Libreville
Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO
B- Mr Henri De Lamothe 1898-1901:
Le 15 Janvier 1898 , Mr Pierre Savorgnan de Brazza, commissaire général du gouvernement de la république française pour le Kongo français capitale Libreville, est mis en disponibilité. Il se retire ensuite à Alger(au lieu de rester dans la ville qui va porter son nom Brazza-ville et le pays Kongo qu'il avait créé?).
-Mr Henri De Lamothe est nommé: Commissaire général du gouvernement de la république française pour le Kongo français capitale Libreville, en remplacement de Mr Brazza.
En Janvier 1898,Brazza est écarté et placé "dans la situation de mise en disponibilité". Marchand et ses officiers(Baratier, Mangin, Largeau fils, futur fondateur du Tchad, etc...
l'ont déclaré responsable du retard de la mission Kongo-Nil.Marchand décrit la colonie du Kongo français géré par Brazza comme un "marécage puant" dirigé par des "gloires en baudruche". L'expédition Marchand ne s'arrêtait pas devant l'opposition de Brazza, et terminait avec le honteux épisode de Fachoda, qui a sérieusement affaibli la réputation internationale de la France et sa position stratégique en Afrique.
Jean Victor Largeau, explorateur du Sahara et du Kongo et administrateur de Loango et dépendances sous les ordres de Brazza, dans ses correspondances fit un portrait peu flatteur de Brazza, le surnommant "farniente" compte tenu de sa propension à circuler en hamac porté par des noirs et de son absence de décision."Le désordre que l'on remarque autour de lui, le débraillé de sa tenue, sont les répercutions de son état intellectuel, il n'a aucun plan arrêté, change d'idées 20 fois par jour et le moment d'agir venu, il cède à l'impulsion de ce moment-là. Le même désordre règne dans toutes les branches du service: le gaspillage est épouvantable: on va de l'avant parce que le ministère l'exige, mais sans rien organiser...(lettre du 5 Novembre 1891 à son fils).
Le royaume Gondi capitale DJAKA étant à la fois colonisé par la Belgique et occupé par la France.Les deux nations vont prendre part aux abus dans le commerce de l'ivoire et du caoutchouc. Voici deux témoignages l'un la lettre du G.A. Blom chef de l'exploration de la Sanga(Gondi) à Mr le Commissaire général du gouvernement de la république française pour le Kongo français capitale Libreville et le pays des mains coupées, les dénonciations du journaliste américain Adam Hochschild au terme de son effarante enquête sur cet "Holocauste oublié" et le plus acharné des protestataires sera l'anglais Edmund Dene Morel, agent commmissaire au port d'Anvers, qui va consacrer sa vie à la lutte contre les nouveaux négriers..
Le 20 Octobre 1898 Mr Henri De Lamothe met en place une Administration de l'Occupation française du territoire Gondi capitale DJAKA: 1898-2014:
Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO
Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO
Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO
Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO
Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO
Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO
Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO
Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO
C- Mr Albert Grodet 1901-1903
En 1901: Albert Grodet est nommé Commissaire général du gouvernement de la république française pour le Kongo français capitale Libreville, en remplacement de Mr Henti De Lamothe appelé à d'autres fonctions.
D - Mr Emile Gentil 1903-1908:
En 1903, Mr Emile Gentil est nommé: Commissaire général du gouvernement de la république française pour le Kongo français capitale Libreville; en remplacement de Mr Albert Grodet appelé à d'autres fonctions.
1-" Note Sur la Sangha(Gondi)" . En 1903 par l'Administrateur d'occupation Dr Jamel: le choix entre deux systèmes : l'assimilation et le protectorat. Alors que la France a toujours opté pour l'assimilation? Lire le texte qui a traduit le Génocide du peuple Gondi et l'Affaire Toqué-GAUD:
Au cours de la même année, le 29 Décembre 1903, Mr Emile Gentil publie un Décret déterminant les limites territoriales qui séparent: le Kongo(Gondi), le Gabon, l'Oubangui Chari et le Tchad.
Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO
Le Kongo Français capitale Libreville 1885-19IO

dimanche 26 octobre 2014

Jules Ferry et De Brazza dans l'Organisation de la Conférence de Berlin au Quai d'Orsay à Paris en France:

Jules Ferry comme le fait constater le Ministre Luc Ferry, fut aussi l'un des théoriciens les plus militants du racisme républicain et colonial."Racisme républicain": l'expression doit faire bondir quelques lecteurs ! Elle est pourtant justifiée, car le racisme de ces grands colonisateurs que furent Jules Ferry et Paul Bert ne fut nullement anecdotique, lié seulement de manière contingente à l'esprit du temps. Il faut citer ici les propos tenus par Jules Ferry à la Chambre des députés en Juillet 1885: "Messieurs, s'écrit-t-il, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu'en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures". Ces déclarations font écho à celles de Paul Bert, ministre sous Gambetta en 1881, républicain lui aussi et cofondateur de l'école laïque. Bert répète sur tous les tons, arguments "scientifiques" à l'appui, que "les Nègres sont bien moins intelligents que les Chinois, et surtout que les Blancs", de sorte qu'il "faut placer l'indigène en position de s'assimiler ou de disparaître". Pour Luc Ferry, de tels propos posent à l'historien, qui doit toujours se garder des illusions rétrospectives, une double question: y avait-il, oui ou non, un lien intrinsèque entre le racisme colonial et l'idée républicaine? Était-il possible, dès l'époque, de briser ce lien?
Sur le premier point, la sacralisation de la République qui s'est emparée des esprits nous empêche de voir la vérité. Car, oui, d'évidence et si déplaisant qu'il soit de le reconnaître, il existe en ce temps-là un lien étroit entre racisme colonial et républicanisme. Pourquoi? Tout simplement parce que l'humanisme républicain repose alors tout entier sur une certaine idée du Progrès et de l'histoire avec un grand "H". Il tient que le but de l'existence humaine est de contribuer à l'évolution générale, d'apporter, comme on dit, sa "pierre à l'édifice", à l'instar de ces "savants et bâtisseurs" dont l'école de mon enfance faisait l'éloge vibrant.
Or, par contraste, l'Africain paraît n'être jamais entré dans l'histoire, la tribu "primitive" semble ignorer l'innovation. Aux yeux des "progressistes", elle s'apparente davantage à une société animale, fourmilière ou termitière, qu'à une société "civilisée". C'est donc de l'extérieur qu'il faut élever les "naturels", comme on dresse des enfants, voire des animaux. Education et colonisation marchent de pair.
"Si l'on admet comme vrai le principe que l'influence et la possession appartiennent dans les pays de Noirs au premier occupant et au plus fort enchérisseur, on est tout porté à conclure que Mr Brazza regagnera bien difficilement, dans ces parages comme sur le territoire Gondi, l'avance prise sur lui par ses concurrents". Voici les témoignages une fois de plus: une lettre de Mgr Carrie adressée au commandant du Gabon, Landana, le 14 Décembre 1882 et une lettre de la Maison Daumas-Béraud adressée au Président du Conseil, Ministre des Affaires étrangères Mr Jules Ferry, Paris, le 2 Janvier 1883:
Jules Ferry et De Brazza dans l'Organisation de la Conférence de Berlin au Quai d'Orsay à Paris en France:
Jules Ferry et De Brazza dans l'Organisation de la Conférence de Berlin au Quai d'Orsay à Paris en France:
Jules Ferry et De Brazza dans l'Organisation de la Conférence de Berlin au Quai d'Orsay à Paris en France:
Jules Ferry et De Brazza dans l'Organisation de la Conférence de Berlin au Quai d'Orsay à Paris en France:
Mr Jules Ferry, malgré les plaintes et des informations sur les crimes commis par Mr Brazza , continue à le soutenir.
Mr Ponel adresse un Rapport à Dufourcq sur une étude détaillée des Mbochi, l'ethnie de Mr Dénis Sassou Nguesso , appartenant au groupe Mongo, donc Bangala réfugié sur le territoire Gondi.
A Pombo(Bas Alima), le 30 Juin 1885. Pour Ponel, les Mbochi: "Ce Peuple est le plus sauvage que j'ai rencontré. La ruse et le mensonge sont chez eux des habitudes tellement invétérées que même dans les cas les plus insignifiants, ils en usent comme pour la défense de leurs intérêts les plus graves. Rebelles à tout ce qui leur semble une entrave, orgueilleux, superstitieux à l'excès, les Mbochi sont les être les moins sympathiques qu'il soit possible d'imaginer. Leur avidité, l’âpreté qu'ils mettent dans la conclusion des marchés en font de désagréables clients à tel point que les Apfourou. Il n'y a aucun cas à faire en leur parole. J'en ai eu dix fois la preuve depuis mon arrivée au Bas Alima. Ils n'ont aucune notion, même vague, de ce que nous appelons l'honnêteté, fait assez bizarre, car la note dominante de leur caractère est l'esprit de propriété poussé à l'extrême, sous toutes ses formes.
Le 26 Janvier 1886, la France cherche à délimiter la frontière entre l'Etat indépendant et le Kongo français que venaient d'inventer Jules Ferry et Brazza; après la création de la colonie du Gabon Kongo capitale Libreville.
Le manque de précision des textes du traité sur lequel on s'appuyait, comme celui des cartes mises à la disposition de la mission n'avaient permis à ses membres qu'une conclusion sans fermeté, favorable à la France il est vrai, mais que le roi Léopold II, souverain de l'Etat Indépendant, s'était empressé de désavouer.
La Convention qui clôturait les travaux de la commission portait la date du 26 Janvier 1886 et fut signée par les délégués des deux pays: la France et l'Etat Indépendant:
- Pour la France:
1°- Rouvier Charles, lieutenant de vaisseau, officier d'ordonnance du ministre de la Marine;
2°- Ballay Noël, docteur en médecine;
- Pour l'Etat Indépendant:
1°- Massari Alphonse, lieutenant de vaisseau de la Marine italienne;
2°- Liebrechts Charles, sous-lieutenant de l'armée belge.
Voici les dernières lignes qui terminent cet Acte conventionnel "... En présence de cette incertitude, du manque absolu de renseignements sur les territoires avoisinant et devant l'impossibilité d'une exploration immédiate, les délégués ont décidé de borner leurs travaux à la détermination du point qui doit, sur le fleuve Kongo, servir de limites aux possessions respectives des deux puissances et qui se trouve, d'après la Convention, en amont de la Likouala N'Kounja. Ce point a été arrêté par 0° Est-Sud 6'20 sur la pointe située à environ 400 mètres du petit village de Pombo, conformément au croquis annexé à la présente convention.
"En foi de quoi les délégués respectifs ont signé la présente convention.
"Pombo, le 26 Janvier 1886."
Suivent les signatures.
Le 27 Avril 1886- Monsieur Pierre Savorgnan De Brazza est nommé: "Commissaire général du gouvernement de la République française" dans le "Kongo Français".
Le Kongo Français comprend : le Gondi, le Gabon, l'Oubangui Chari et le Tchad et sa capitale est Libreville.
En 1893 Jules Ferry meurt et Brazza n'a plus de soutien en France.

Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.


Publié le 24 Octobre 2014 par Roi DJAKA 1er Royaume GONDI
Le royaume Gondi ancienne colonie belge a été occupé par la France comme cette dernière avait été occupée par l'Allemagne de 1939 à 1945 en ayant pour conséquence le Génocide des Juifs :la Shoah.
La Loi du 16 Mars 1882 sur l'administration de l'Armée française appliquée de manière extensive sur le royaume Gondi.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Pourtant, pendant le déroulement de la conférence de Berlin , la France était représentée par le Baron de Courcel à Berlin. En effet dès le début de la conférence la France refuse de reconnaître l'Association internationale pour l'Exploration et la Civilisation de l'Afrique centrale créée par le roi Léopold II, le 19 Septembre 1876 en présence du Vice-Amiral de la Roncière de Noury, représentant
la France à cette occasion. Deux noms à retenir Jules Ferry et Pierre Savorgnan de Brazza qui seront à l'origine du grand scandale international: la Première Guerre Mondiale du 26 Février 1885 en 1920. La France pousse le Portugal à revendiquer les deux rives du fleuve Kongo, en faisant valoir ses droits historiques fondés sur la priorité de la découverte, la possession prolongée du territoire dans le passé et sa reconnaissance implicite par les gouvernements. Alors que la domination du Portugal avait cependant été jusqu'alors exclusivement commerciale mais, à l'instar des autres puissances, il s'avisa d'agir sur le plan politique: en 1882, il envoya sur la côte du kongo un vapeur "pour le service des stations civilisatrices" à établir sur le fleuve Kongo, à Landana. L'Angleterre, soucieuse d'assurer la lutte contre la traite et de garantir la liberté du commerce contre cette Puissance négrière et protectionniste, s'était toujours refusée à reconnaître, entre 5°12' et 8° de latitude Sud, les droits que le Portugal n'avait cessé de "réserver". Le traité Makoko et l'expansion de l'Association Internationale remirent tout en question. La Grande-Bretagne craignit que l'attribution des territoires dans cette partie d'Afrique ne se fit aux dépens de son commerce; elle reprit les négociations avec le Portugal dans l'espoir d'obtenir en échange des garanties de liberté. Projets et contre-projets se succédèrent durant l'année 1883; l'accord finalement conclu le 26 Février 1884 reconnaissait au Portugal le contrôle des bouches du fleuve Kongo, le cours inférieur du fleuve et les côtes voisines; mais l'opposition intérieure encouragée par l'action du roi Léopold II l’accueillit si mal qu'il ne fut jamais ratifié.
I- Pierre Savorgnan De Brazza 1852-1905:
De Brazza fut un génocidaire, un criminel et surtout djihadiste et l'artisan de la Première Guerre Mondiale 1885-1920.
De Brazza appartenait à la famille aristocratique italienne du Frioul qui était venue s'établir à Rome. Au temps de sa jeunesse, l'Italie réalisait son unité; à l'achèvement de l'unité italienne voulue ardemment par tous les patriotes s'opposait une dernière résistance, celle du Pape de Rome acharné à défendre son pouvoir politique sur les "Etats de l'Eglise" et qui n'hésita pas, à maintes reprises, à faire appel contre le peuple romain, contre les patriotes italiens, aux canons et aux fusils de Louis-Napoléon Bonaparte, prince-président, puis Empereur des Français. La famille de Brazza, comme la plus grande partie de l'aristocratie romaine avait pris parti contre le libéralisme et l'idéal national, pour le maintien de l'absolutisme et du pouvoir pontifical. Les troupes françaises défendaient alors Rome contre les Italiens. Reniant sa patrie, Brazza préféra à 16 ans s'exiler: il fut reçu à l'Ecole navale en France, à titre étranger, refusant toujours de se dire italien, mais se déclarant "Sujet du Saint Père". Ceci par réflexe de classe et sans le moindre motif religieux car Brazza n'était pas croyant. Il fit avec le grade d'Aspirant(Enseigne de vaisseau), à l'âge de 18 ans la guerre de 1870-1871. Puis servant toujours à titre étranger, il s'embarque sur la "Jeanne d'Arc" et avec la compagnie de débarquement du navire, il participe à l'atroce répression de l'insurrection de Kabylie en Algérie en 1871, à l'âge de 19 ans. En 1872 il est attaché à la station navale de l'Atlantique Sud, sur les côtes du Gabon. Son but était l'exploration du pays des Gondi, dont il savait l'existence à Florence de famille Gondi, dont faisait partie le cardinal Jean François Paul de Gondi, français d'origine indienne et cardinal de Retz en France. Brazza voulait devenir aussi populaires que ses deux compatriotes:Christophe Colomb et Galilée; en donnant à la France un pays pour piller et commettre des crimes de portée internationale. Il se met à la tête des mercenaires sénégalais(13 fantassins sénégalais) et s'installe au Nord du royaume Gondi.Il programme l'extermination du peuple Gondi. Il crée un camp d'extermination, servant aussi du camp de tir dont les cibles sont des Gondi et la célébration de la fête nationale française du 14 Juillet 1789 et les Gondi servaient de feux d'artifice humains en introduisant dans l'anus une cartouche de dynamite ne laissant aucune preuve car les débris sont précipités dans le fleuve Gondi. De Brazza a également rétabli sur le territoire Gondi le code noir; l'impôt de capitation et le code de l’indigénat: c'est le camp de M'Birou. Le 22 Août 2014 la France représentée par son Ambassadeur Mr Jean Pierre Vidon et l'Allemagne avec son Ambassadeur Mr Thomas Streder, ayant coûté 150.000.000 FCFA. Voici les photos:
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
De Brazza décide de se naturaliser français le 12 Août 1874 et demande une mission d'exploration du Haut Ogooué au Gabon.Voici le texte:
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
De Brazza, comme les autres explorateurs français le lieutenant Aymes, Compiègne et Marche qui ont exploré le Bas Ogooué et le Moyen Ogooué sans laisser de trace faute de moyens financiers. De Brazza a été lui aussi obligé de se mettre au service du roi Léopold II, dans le comité français de l'Association Internationale pour l'Exploration et la Civilisation de l'Afrique Centrale:"Mission de l'Ouest Africain". Véritable confusion, car il sera nommé "Commissaire du gouvernement de la mission de l'Ouest Africain". Il signe d'abord le traité de Makoko qui veut dire Roi , à Nduo dans la Bouenza loin du fleuve Kongo, donc difficile de faire un chantage avec les Belges. Il se rapproche du fleuve Kongo et signe l'Acte de Prise de possession de Ncouna qui veut dire Là-bas en français.Voici les règles de la colonisation:
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Ainsi Stanley Henry Morton avait déjà parcouru le territoire Gondi du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest à plusieurs reprises:
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Voici la carte du territoire Gondi et une partie de l'Oubangui Chari:
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Voici les faux traités et l'acte de prise de possession de là-bas et la ratification par le Sénat et la Chambre des députés et le Président Jules Grevy promulgue la loi le 30 Novembre 1882:
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Après le fameux traité et l'acte de prise de possession de Ncouna, ratifiés par la France (gouvernement et parlement français) , logiquement la ville fantôme de Brazzaville se trouve en amont ou en aval de Kinshasa comme Léopoldville sur la carte du Stanley-Pool.
La deuxième mission de Brazza était de porter à Makoko la ratification du traité comme si Makoko savait lire et écrire. Et cette fois-ci, Makoko réside à Mbé; voici le Procès-verbal de la remise du traité ratifié:
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
La France désigne un autre explorateur à la demande de Brazza ; le capitaine Robert Cordier, commandant du Sagittaire. Voici des instructions au commandant Cordier:
Paris, 14 Janvier 1883- Mission du Sagittaire sur la côte occidentale d'Afrique au Nord du fleuve kongo. (Projet d'instruction:22 Novembre 1882,M.D.,LIX, p.205-209. Instructions définitives de la Marine: BB4-1941).
Monsieur le capitaine,
La mission que vous devez remplir avec la canonnière le Sagittaire a pour but de constater qu'il nous est réellement possible et avantageux d'assurer à la France une situation prépondérante sur les débouchés de la côte d'Afrique situés au Nord de la rive droite du fleuve Kongo......Lire texte joint:
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le capitaine Robert Cordier signe deux traités avec les Mafucas (chefs): le traité de Louango Grande et le traité de Punta Negra (qu'il traduit par Pointe- Noire, alors qu'il s'agit d'un "Rocher Pointu et Noir: voir l'image):
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Ensuite c'est la course contre la montre en espérant bénéficier de la compensation de la part des Belges à la conférence de Berlin. Ainsi il demande à son ami Fortuné Charles de Chavannes et au capitaine Albert Dolisie d'en faire autant. Ce fut un échec car la conférence de Berlin a reconnu à l'unanimité l'Etat indépendant de l'Afrique centrale du roi Léopold II.
A la fin de la Conférence de Berlin le 26 Février 1885, il y aura deux Actes:
- l'Acte de Berlin reconnu par les quatorze nations présentes
- et l'Acte de Berlin bis qui est un Faux réalisé hors de Berlin au Quai d'Orsay à Paris. La cause de la Première Guerre Mondiale 1885-1920.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.
Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.

vendredi 24 octobre 2014

Le Royaume Gondi capitale Djaka sous Occupation française depuis 1872 à nos jours.

Le royaume Gondi ancienne colonie belge a été occupé par la France comme cette dernière avait été occupée par l'Allemagne de 1939 à 1945 en ayant pour conséquence le Génocide des Juifs :la Shoah.
La Loi du 16 Mars 1882 sur l'administration de l'Armée française appliquée de manière extensive sur le royaume Gondi.

Pourtant, pendant le déroulement de la conférence de Berlin , la France était représentée par le Baron de Courcel à Berlin. En effet dès le début de la conférence la France refuse de reconnaître l'Association internationale pour l'Exploration et la Civilisation de l'Afrique centrale créée par le roi Léopold II, le 19 Septembre 1876 en présence du Vice-Amiral de la Roncière de Noury, représentant
la France à cette occasion. Deux noms à retenir Jules Ferry et Pierre Savorgnan de Brazza qui seront à l'origine du grand scandale international: la Première Guerre Mondiale du 26 Février 1885 en 1920. La France pousse le Portugal à revendiquer les deux rives du fleuve Kongo, en faisant valoir ses droits historiques fondés sur la priorité de la découverte, la possession prolongée du territoire dans le passé et sa reconnaissance implicite par les gouvernements. Alors que la domination du Portugal avait cependant été jusqu'alors exclusivement commerciale mais, à l'instar des autres puissances, il s'avisa d'agir sur le plan politique: en 1882, il envoya sur la côte du kongo un vapeur "pour le service des stations civilisatrices" à établir sur le fleuve Kongo, à Landana. L'Angleterre, soucieuse d'assurer la lutte contre la traite et de garantir la liberté du commerce contre cette Puissance négrière et protectionniste, s'était toujours refusée à reconnaître, entre 5°12' et 8° de latitude Sud, les droits que le Portugal n'avait cessé de "réserver". Le traité Makoko et l'expansion de l'Association Internationale remirent tout en question. La Grande-Bretagne craignit que l'attribution des territoires dans cette partie d'Afrique ne se fit aux dépens de son commerce; elle reprit les négociations avec le Portugal dans l'espoir d'obtenir en échange des garanties de liberté. Projets et contre-projets se succédèrent durant l'année 1883; l'accord finalement conclu le 26 Février 1884 reconnaissait au Portugal le contrôle des bouches du fleuve Kongo, le cours inférieur du fleuve et les côtes voisines; mais l'opposition intérieure encouragée par l'action du roi Léopold II l’accueillit si mal qu'il ne fut jamais ratifié.                                                                                                                                                    
I- Pierre Savorgnan De Brazza 1852-1905:
De Brazza fut un génocidaire, un criminel et surtout djihadiste et l'artisan de la Première Guerre Mondiale 1885-1920.   
De Brazza appartenait à la famille aristocratique italienne du Frioul qui était venue s'établir à Rome. Au temps de sa jeunesse, l'Italie réalisait son unité; à l'achèvement de l'unité italienne voulue ardemment par tous les patriotes s'opposait une dernière résistance, celle du Pape de Rome acharné à défendre son pouvoir politique sur les "Etats de l'Eglise" et qui n'hésita pas, à maintes reprises, à faire appel contre le peuple romain, contre les patriotes italiens, aux canons et aux fusils de Louis-Napoléon Bonaparte, prince-président, puis Empereur des Français. La famille de Brazza, comme la plus grande partie de l'aristocratie romaine avait pris parti contre le libéralisme et l'idéal national, pour le maintien de l'absolutisme et du pouvoir pontifical. Les troupes françaises défendaient alors Rome contre les Italiens. Reniant sa patrie, Brazza préféra à 16 ans s'exiler: il fut reçu à l'Ecole navale en France, à titre étranger, refusant toujours de se dire italien, mais se déclarant "Sujet du Saint Père". Ceci par réflexe de classe et sans le moindre motif religieux car Brazza n'était pas croyant. Il fit avec le grade d'Aspirant(Enseigne de vaisseau), à l'âge de 18 ans la guerre de 1870-1871. Puis servant toujours à titre étranger, il s'embarque sur la "Jeanne d'Arc" et avec la compagnie de débarquement du navire, il participe à l'atroce répression de insurrection de Kabylie en Algérie en 1871, à l'âge de 19 ans. En 1872 il est attaché à la station navale de l'Atlantique Sud, sur les côtes du Gabon. Son but était l'exploration du pays des Gondi, dont il savait l'existence à Florence de famille Gondi, dont faisait partie le cardinal Jean François Paul de Gondi, français d'origine indienne et cardinal de Retz en France. Brazza voulait devenir aussi populaires que ses deux compatriotes:Christophe Colomb et Galilée; en donnant à la France un pays pour piller et commettre des crimes de portée internationale. Il se met à la tête des mercenaires sénégalais(13 fantassins sénégalais) et s'installe au Nord du royaume Gondi.Il programme l'extermination du peuple Gondi. Il crée un camp d'extermination, servant aussi du camp de tir dont les cibles sont des Gondi et la célébration de la fête nationale française du 14 Juillet 1789 et les Gondi servaient de feux d'artifice humains en introduisant dans l'anus une cartouche de dynamite ne laissant aucune preuve car les débris sont précipités dans le fleuve Gondi. De Brazza a également rétabli sur le territoire Gondi le code noir; l'impôt de capitation et le code de l’indigénat: c'est le camp de M'Birou. Le 22 Août 2014 la France représentée par son Ambassadeur Mr Jean Pierre Vidon et l'Allemagne avec son Ambassadeur Mr Thomas Streder, ayant coûté 150.000.000 FCFA. Voici les photos:  


De Brazza décide de se naturaliser français le 12 Août 1874 et demande une mission d'exploration du Haut Ogooué au Gabon.Voici le texte:
De Brazza, comme les autres explorateurs français le lieutenant Aymes, Compiègne et Marche qui exploré le Bas Ogooué et le Moyen Ogooué sans laisser de trace faute de moyens financiers. De Brazza a été lui aussi obligé de se mettre au service du roi Léopold II, dans le comité français de l'Association Internationale pour l'Exploration et la Civilisation de l'Afrique Centrale:"Mission de l'Ouest Africain". Véritable confusion, car il sera nommé "Commissaire du gouvernement de la mission de l'Ouest Africain". Il signe d'abord le traité de Makoko qui veut dire Roi , à Nduo dans la Bouenza loin du fleuve Kongo, donc difficile de faire un chantage avec les Belges. Il se rapproche du fleuve Kongo et signe l'Acte de Prise de possession de Ncouna qui veut Là-bas en français.Voici les règles de la colonisation:
Ainsi Stanley Henry Morton avait déjà parcouru le territoire Gondi du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest à plusieurs reprises:
Voici la carte du territoire Gondi et une partie de l'Oubangui Chari:

      
                                   
                        Voici les faux traités et l'acte de prise de possession de là-bas et la ratification par le Sénat et la Chambre des députés et le Président Jules Grevy promulgue la loi le 30 Novembre 1882: